Présentation à ARTEX, journée Arts-Sciences de l'ISC-PIF CNRS- Octobre 2025
Dans cette performance chorégraphique imaginée par Florence Guérin, les visages peints de Sylvie Lobato prennent vie à travers la danse, déployée sur différents niveaux corporels. Le corps de la danseuse devient tour à tour la source, le réceptacle et l’expression des émotions guidant ses gestes.
La révélation des visages peints par Sylvie Lobato traduit l’émotion, la tension et la douleur d’un corps fragmenté, dissocié et porté par une énergie intense de la danseuse.
L’œuvre « Les Pansée », suspendue, se dresse comme une colonne vertébrale. Elle incarne le support d’une reconstruction, où le corps dansant, tel un fil, relie et recoud les fragments dispersés. À l’image d’un geste chirurgical, ce processus de réparation tisse une nouvelle texture de soi. De cette traversée nait une métamorphose : le corps, unifié et apaisé, porte la promesse d’une guérison.
Durée : 18 minutes
D.A & Chorégraphie : Florence Guérin
Sculpture « Les Pansées » : Sylvie Lobato
Danseuse : Jiaqi WU


Les théâtres de cires anatomiques de Gaetano Zumbo exposées à La SPECOLA de Florence, donnent à voir le visible et l'invisible. La matière informe prend corps pour parler de la chair, d’un anéantissement organique qui surgirait en une matière minérale.
Ce passage d’un état à un autre est aussi celui qui caractérise la singularité de l’histoire du vivant.
Dans ce musée, le règne humain et animal cheminent ensemble, les observer c’est chercher à comprendre ce qu’est le vivant et sa fragilité, reconsidérant notre rapport au monde.




Au Musée des Sciences Naturelles de Madrid, les collections fascinantes questionnent sur filiations et transmission évoluant vers l’Anatomie Comparée.
Les crânes expressionistes semblent s'inscrire dans une heuristique qui dévoile une nouvelle évolution.
Sous l'œil du photographe, c'est un autre monde qui s'offre à nous, une variation de lumières et d'expressions qui suggèrent de multiples interprétations.
Copyright©Jean-Yves Zana




Pénétrer dans la galerie d’Histoire Naturelle de Perugia, c’est traverser un territoire de vies rythmé par des regards multiples qui composent une sorte de sonorité.
Un autre langage de formes s’élabore et par la projection de lumières, l’apparence d’une réalité est ainsi sublimée par l’Art et son interprétation.
La Lumière pointe nos incertitudes, elle enrichi l’imaginaire et questionne sur le réel et l’illusion.




"Prélèvements" en résidence, inspiration puisée au Musée des Beaux-Arts de Séville face à 2 toiles majeures.
Mater Dolorosa de Bartolomé Estéban Murillo
La virgen de las cuevas de Francisco de Zurbarán.
Une mémoire qui s’inscrit entre profane et sacré.


