
Sylvie Lobato
Artiste-peintre, plasticienne franco-espagnole née à Paris, vit et travaille à Paris.
Diplomée de l'EMSAT Paris en Arts Graphiques, formation à l'atelier Hourdé aux techniques de dessin, gravure ( école Duperré) , modelage ( Atelier des Arts Décoratifs) et peinture à l'huile.
Calligraphe de la maison Chanel, le geste et le graphisme accompagnent régulièrement des textes d’auteurs.
2022-2026: Actuellement en résidence artistique Arts-Sciences à l’ISC-PIF CNRS avec le Docteur Salma Mesmoudi, elles élaborent ensemble une œuvre qui s’apparente à une zone de dialogues, à partir du geste ancré dans la mémoire.
Exposition personnelle en 2021 au Musée d’Art contemporain d’Arêches-BeaufortSélectionnée en 2018 pour la performance à l'évènement COPY-ART au musée des Arts Forains de Paris. Le travail de la copie faite d’inclusions sur le papier repense le collage comme activateur du désir et propose un regard sur les fluides et humeurs corporels. En 2017, Présentation d'une installation à la Biennale de Sculptures en plein air de Montreux.
Collaboration avec des danseurs : Création en résidence, Micadanse, recherche sur la mémoire et réalisation d’une carapace de « peaux » puis avec la compagnie Mi-octobre de Serge Ricci pour "Le vent des forêts".
Les représentations visuelles que j’explore interrogent notre présence au monde, au réel,marquée par les ébranlements du temps. Elles oscillent entre le plein et le vide, un toutnourri par l’archaïque, le vivant et l’intime.
La peinture à l’huile, matière soyeuse et sensuelle, me permet d’approcher le corps et la chair : elle évoque la fragilité d’être. À l’inverse, le travail sur la gaze m’offre, par ses jeux de transparence, un langage dicté par l’apparition d’ombres portées.
Les installations de gazes peintes et suspendues, que je nomme les Pansées, retiennent un corps fragmenté, en quête de forme. Chaque ondulation réactualise l’idée d’une présence et questionne la vulnérabilité des liens dans un temps précipité et illusoire.
Cette étoffe ajourée, délicate comme une membrane, disloque le motif emprisonné dans ses mailles. Elle recompose, d’un souffle, l’agitation ambiante et propose un mouvement capable autant de dévaster un rythme que de bercer la surface peinte.